Carnet de route

L'Arcalod par l'arête Nord
Sortie : Rando alpine facile du 17/06/2023
Le 17/06/2023 par Olivier Mailland
Résumé de la sortie par Vinciane !
Départ vers 8h de matin du parking, motivée et prête à faire ma première randonnée alpine !
Au départ, la montée est ombragée mais malgré ça, je commence à douter de ma forme physique ; le cardio n’étant pas mon fort, et avec le dénivelé et la chaleur j’accuse le coup mais j’avance à mon rythme. On finit par arriver à la combe (une pente caillouteuse s’ouvre devant nous) qui nous permettra d’arriver au Col de Curtillet. La motivation est toujours présente surtout avec le paysage qui se dessine sur les montagnes qui nous entourent au fur et à mesure de l’avancée.
Après un premier effort pour arriver au col, la pause pique-nique, avec vue dégagée sur les montagnes alentours et le lac d’Annecy, est bien méritée.
C’est après cette pause que les choses sérieuses commencent. On s’équipe et s’encorde pour atteindre le sommet. Après avoir escaladé, descendu en rappel, longé l’arrête, désescaladé, on est enfin arrivée au sommet : il est presque 20h !
A ce moment je me dis que le plus dur est passé et que la descente va être assez rapide. Mais j’avais pas tenu compte du facteur fatigue dans mon équation… Le topo indique « la descente reste délicate et nécessite l'usage des mains par moments », et c’est rien de le dire ! La fatigue s’installe, la motivation baisse et les douleurs arrivent au fur et à mesure de la descente, sans compter la nuit qui va tomber, mais pas le choix il faut continuer.
Après encore quelques heures de marche, en partie nocturne, avec une lampe frontale et nos téléphones pour nous éclairer, on finit par arriver au parking. Il est presque 23h. Malgré une descente chaotique pour moi, c’était une très bonne sortie avec un bon groupe et un bon encadrant. J’ai pu découvrir la randonnée alpine et j’ai beaucoup aimé. C’est une expérience a réitéré sans hésiter. Merci pour cette sortie !
La leçon du jour : ne sous-estimez jamais la descente et garder beaucoup d’énergie pour finir.
Le mot de la fin : ne jamais oublier sa lampe frontale.